A 2 semaines du marathon, on aimerait plutôt se sentir aller vers le haut, mais ça veut dire qu'on doit être capable d'assimiler des charges toujours plus grandes et des chronos toujours un peu meilleurs, alors que l'échéance s'approche. Bien entendu, un petit "creux" arrive forcément dans cette période, comme cela m'est arrivé lundi (les chronos mauvais, les pulsations qui ne montent pas). De plus, une certaine lassitude s'installe, également engendrée par la fatigue. Il faut donc encore se pousser aux fesses pour aller courir, comme je l'ai fait ce matin, 1h45 dont 1h en résistance, avec la poussette puisque je ne pouvais pas faire autrement :-)) et avec des rafales de vent au bord du Rhône allant parfois jusqu'à 100km/h !
Il faut également être vigilant pour ne pas/plus tomber malade ni se blesser. Il y a encore des douleurs musculaires importantes mais il faut savoir les connaître et les accepter si elles ne sont pas suspectes.
Ensuite le boulot est fait mais il faut encore réussir à récupérer en 10 jours, ce qui me semble réaliste au vu de ma bonne forme générale. Puis ce sera le jour -J. Si tout se passe bien et que je suis dans un bon jour, j'atteindrai mon objectif qui est de courir entre 2h40 et 2h44. Puis, il faudra récupérer et tout reprendre à zéro pour le prochain marathon. C'est en cela que je trouve cette discipline très ingrate mais néanmoins passionnante!
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