1 novembre 2010

1er novembre 2010 : Marathon de Lausanne

Malgré les jambes encore bien endolories de sa victoire sur le marathon de Lausanne, Magali savoure ce repos bien mérité après une saison 2010 bien remplie. Démarrée en avril, avec les 20km de Lausanne puis les triathlons avec notamment les Grand Prix Français, les championnats d'Europe (6ème), les championnat du monde Sprint à Lausanne (13ème) et une coupe du monde à Madrid qu'elle a dû abandonner sur chute, elle ne s'est consacrée à la course à pied qu'à partir du 30 août. Après une 3ème place à Morat-Fribourg et la victoire sur son 1er marathon, elle ne pouvait pas démarrer mieux sa nouvelle carrière de coureuse.

L'heure est maintenant au bilan, aux analyses, et bien sûr au repos. Car à Lausanne, Magali et son entourage ont pu obtenir des informations indispensables à la planification du travail futur pour être en mesure d'atteindre des objectifs élevés mais réalistes: se qualifier pour les championnats du monde 2011 et peut-être pour les JO en 2012. Il faudra récupérer à 100% de ce marathon pour pouvoir, dès le 20 novembre, reprendre l'entraînement, et cette fois-ci avec des objectifs plus élevés en matière de volume, de km, afin d'être capable au printemps d'aller au bout du marathon sans fléchir.

Le temps de 2h54 est plutôt moyen, mais néanmoins dans la fourchette que s'était donné Magali avant la course : entre 2h45 et 2h55. Jusqu'au 25eme km, elle était encore dans un temps de 2h46. Mais, déjà un peu dans le dur depuis le demi-tour, la montée à la sortie de Vevey n'a pas pardonné: à partir de là, son allure a nettement baissé. Mais en serrant les dents très fort, elle résiste au retour de ses concurrentes, qu'elle avait suffisamment distancées entre le 15ème et le 25ème km, pour s'adjuger le premier marathon de sa carrière.

"A la sortie de Vevey, j'en pouvais plus. Et je me suis dit :"C'est pas possible, il me reste Morat-Fribourg à effectuer !!! (17,2km)". Et là, il faut arrêter de penser, j'ai suivi des conseils qu'on m'avait donné, regarder à 3m devant soi, faire le vide, avancer. A plusieurs reprises j'ai fait part de ma souffrance à mon coach Pierre et à mon mari. A un moment donné je me disais bien que les filles allaient revenir, mais la menace est arrivé suffisamment près de l'arrivée (3-4km)et là j'ai trouvé encore des ressources pour accélérer. Le but pour le prochain est de repousser ce seuil et de tenir le rythme sans souffrir jusqu'à 35km au moins. J'ai maintenant plus d'indications pour y arriver".

1 commentaire:

  1. c'est toujours sympa de lire le récit d'une championne qui a participé à la même course que soi...

    Je vous souhaite tout de bon pour la suite.

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