27 mars 2011

Stramilano : 1h17 comme planifié

Mission accomplie à Milan ce matin à la Stramilano, qui est une compétition incroyable. Avec 50'000 participants sur le 10km et près de 3000 sur le semi-marathon, il faut une bonne dose de sang-froid pour atteindre la ligne de départ, pour une solitaire des montagnes comme moi. Une fois le départ donné, les rues extra larges permettent de respirer et tout se passa très bien. Le niveau des femmes élites était nettement moins élevé que chez les hommes, mais je suis contente avec une 8ème place, juste derrière ma compatriote Christina Caruzzo qui s'élançait pour la première fois sur un semi-marathon. Je suis partie sur un tempo de 3'35 au km, qui s'est stabilisé entre 3'35 et 3'40 dans les 15 derniers km. Avec 1h17'15'', j'ai effectué exactement le temps que j'avais prévu. J'ai même pensé descendre sous les 1h17, mon chrono/gps personnel m'indiquait une moyenne inférieure, avec une distance finale de 200m plus élevée que la distance officielle, mais il ne sert à rien de s'arrêter à cela, c'est un bon chrono de référence pour moi, mon meilleur temps sur le seul semi que était de 1h21.

Avec ce chrono et ces sensations, je pense qu'il sera réaliste de descendre à Zurich sous les 2h44, mais je sais qu'il faudra se battre car je n'aurai certainement pas une grosse marge. Il faudra faire la course parfaite.
Ma forme générale est bonne car je finis assez peu fatiguée et un mal de jambes tout à fait raisonnable.

1 commentaire:

  1. C'est rare de réussir le temps exact que l'on avait prévu, cela prouve s'il en était besoin qu'elle se connait très bien. A moins de 3 semaines de Zurich, le boulot a été fait, la préparation est terminée, y'a plus qu'à ! Maintenant entretenir sa condition physique, et faire des footings à l'allure cible pour bien mémoriser le rythme du marathon.

    Et puis cette fameuse corrélation des temps entre semi et marathon... on suppute, on cogite, on extrapole ! en général il faut multiplier par deux puis ajouter de 5 à 15 mn pour un coureur confirmé, sauf que le marathon n'est pas une science exacte... et ce n'est pas Magali qui me contredira.
    Courir en moins de 2h45 sera un sacré challenge, c'est 10 mn de moins que son premier marathon couru il y a seulement six moix, ce n'est pas rien. Il est vrai qu'à Lausanne, Magali avait eu un gros coup de bambou prématuré et ses 2h54 ne reflètaient pas vraiment sa valeur intrinsèque.

    Comme elle le dit elle-même, cette fois la marge sera très faible, il faudra être bien au moins jusqu'au 33ème km et ne sauter aucun ravitaillement. On sait Magali dure au mal et pleine de ressources. Tandis qu'elle sera à Zurich le 17 avril, pour ma part je serai le même jour au départ du marathon d'Annecy, les pieds dans l'eau aussi et avec un objectif tout de même un peu moins ambitieux, sans oublier Victor Rothlin le champion d'Europe de la distance qui courra à Londres et pourra faire la bise à Kate en cas de succès !

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