Même si mon chrono me déçoit un peu, 37'06 à plus de 2'20 de mon meilleur temps, la victoire et le titre de championne valaisanne me font plaisir pour mon retour sur la distance. Mais c'est un exemple concret de la dure loi du sport : il faut des mois voire des années pour arriver au top de la forme le jour-J, mais quelques jours/semaines suffisent pour se retrouver très loin de ses meilleures performances. Je ne pouvais raisonnablement pas m'attendre à mieux, à moins d'un mois du marathon de Zurich, car non seulement je n'ai pas encore réintégré des séances solides et rythmées, mais j'ai volontairement relâché à tous les niveaux, notamment pour récupérer aussi mentalement. Donc les massages, le repos, voir le sommeil ont été un peu négligés, le tout combiné à un entraînement réduit, ça ne pardonne pas.
Maintenant je vais tenter un enchaînement un peu inhabituel pour moi, avec le GP de Berne, 16km, samedi déjà. Jeudi et vendredi seulement donc pour récupérer. Je m'y rends surtout pour découvrir une fois cette course mythique et ne m'attends pas non plus à une grosse performance.
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